Évacuation du gymnase de la Poterie à Rennes et mise à l'abri, 30 mars 2022

Mis à jour le 30/03/2022

En exécution de la décision prise par le Tribunal administratif de Rennes le 25 mars 2022, la préfecture d'Ille-et-Vilaine a accordé le concours de la force publique à la Ville de Rennes, ce mercredi 30 mars 2022, pour mettre fin à l'occupation illégale du gymnase dont elle est propriétaire 167 rue de Vern. Cette opération, qui s’est déroulée dans le calme, s’accompagne de la mise à l’abri de 81 personnes.

Pleinement engagé pour proposer à chacun des solutions dignes, raisonnables et conformes à la loi, en lien avec les opérateurs et la Ville de Rennes, l’État avait demandé aux associations de fournir une liste nominative des personnes présentes au gymnase de la Poterie afin de procéder aux orientations vers les dispositifs dédiés. Une liste de 81 personnes a ainsi été transmise le 9 mars 2022 permettant une étude attentive des situations administrative et de vulnérabilité par les services de l’État (préfecture, direction départementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités, office de français de l’immigration et de l’intégration) et la Ville.

En sus des 48 occupants, dont 41 demandeurs d’asile, déjà mis à l’abri depuis le début du mois de janvier, l’État a ainsi contacté hier, 29 mars, 69 personnes, dont

  • 17 demandeurs d’asile
  • 52 personnes en situation de vulnérabilité

pour leur permettre d’accéder à des solutions adaptées (dispositif national d’accueil, hébergement d’urgence) dans les meilleurs délais.

La Ville va assurer pour sa part l’hébergement de 12 personnes, en sus des personnes déjà mises à l’abri depuis janvier.

Les 10 personnes présentes dans le gymnase au moment de son évacuation mais qui ne figuraient pas sur la liste fournie par les associations se sont vues remettre une convocation pour permettre l’étude de leur situation par les services de l’État.

Le préfet d’Ille-et-Vilaine, Emmanuel Berthier, tient à remercier l’ensemble des services mobilisés pour mettre fin à cette occupation illégale et assurer une prise en charge adaptée de chacun.