25 novembre : Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Mis à jour le 22/11/2023

Publié le 3 novembre 2020

Ce mercredi 25 novembre a lieu la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Cette année, le contexte de confinement a malheureusement accentué les tensions familiales, conduisant à une augmentation des violences (les signalements sur la plateforme en ligne « Arrêtons les violences » ont augmenté de 15% depuis le 30 octobre)
Les dispositifs destinés à protéger les femmes victimes de violences conjugales ainsi que leurs enfants demeurent actifs et opérationnels.

Ce contexte sanitaire inédit constitue un facteur aggravant pour les femmes victimes de violences conjugales et leurs enfants lorsqu’ils sont confinés avec leurs agresseurs. Il est important de rappeler que l’ensemble des différents dispositifs d’alerte et de secours sont actifs et opérationnels pour écouter, secourir et protéger les personnes victimes de violences à l’intérieur du foyer.

Si elles se sentent en danger, les femmes peuvent quitter leur domicile avec leurs enfants à tout moment, et ce sans devoir disposer d’une attestation. Les policiers et les gendarmes ont été formés à ces situations d’urgence.

En cas d’urgence et de danger immédiat :

  • Appeler le 17
  • Utiliser le 114 par SMS

Pour un conseil, une orientation ou signaler un fait de violences :

  • Téléchargez la plaquette d'information où sont rappelées les coordonnées des associations bretilliennes de lutte contre les violences faites aux femmes.
  • En Ille-et-Vilaine : la plateforme d'écoute et d'orientation de l’ASFAD continue d’assurer sa mission 24h/24 et 7j/7
    au 02 99 54 44 88.
  • Appeler le 39 19 : numéro gratuit et anonyme fonctionnant du lundi au vendredi de 9h à 22h, ainsi que les samedis, dimanches et jours fériés de 9h à 18h
  • Signaler votre situation sur Internet via la plateforme dédiée fonctionnant tous les jours sans exception, 24h/24 avec un tchat non traçable :  https://arretonslesviolences.gouv.fr/
  • Utiliser le tchat gratuit : www.commentonsaime.fr (disponible 7j/7, de 10h à 21h).
  • Télécharger l’application « APP-ELLES » : https://www.app-elles.fr/
  • Si vous êtes une femme en situation de handicap et victime de violences, appelez le 01 40 47 06 06 (permanences le lundi de 10h à 13h et de 14h30 à 17h30 ; le jeudi de 10h à 13h)
  • France victimes : 116 006 disponible 7j/7 de 9h à 19h.
  • Si vous êtes un enfant victime de violences, appelez le 119 (appel gratuit 24h/24, 7j/7)

Dispositif « alerte pharmacie » :

Depuis le confinement, les personnes victimes ont également la possibilité de se signaler, à tout moment et sans attestation, auprès de leur pharmacien qui contactera les forces de l’ordre. Chaque victime ou chaque proche de victime (familles, amis, voisins, collègues, etc.) peuvent en effet alerter un pharmacien à tout moment.

Afin de prendre en charge au plus vite les victimes, les forces de police et de gendarmerie ont reçu consigne du ministère de l’Intérieur d’intervenir en urgence pour les appels provenant des pharmacies.

Sept intervenants sociaux en commissariat et en gendarmerie pour un accompagnement renforcé et de proximité des victimes de violences

En Ille-et-Vilaine, le schéma directeur départemental de lutte contre les violences faites aux femmes 2020-2022 a réaffirmé la lutte contre les violences faites aux femmes comme une priorité absolue. Dans ce cadre, il a été décidé d’intensifier le déploiement d’intervenants sociaux dans les commissariats et en gendarmerie (ISCG), pour renforcer l’accompagnement des victimes et les protéger dès le dépôt de plainte.

Grâce à la mobilisation forte de l’État et du Conseil départemental, l’Ille-et-Vilaine compte ainsi 7 ISCG répartis sur l’ensemble du territoire bretillien, afin d’aider les forces de sécurité intérieure à la prise en charge de proximité des victimes de violences intra-familiales, sexistes et sexuelles, en zone urbaine comme dans les secteurs ruraux. Leur rôle au sein du commissariat ou de la gendarmerie est de faire le lien entre la sécurité publique et le travail social. L’intervenant rassure la victime, l’accompagne dans ses démarches d’accès au droit, l’oriente vers les services sociaux institutionnels.